Une nouvelle année et décennie commencent. Allez-vous prendre des résolutions, avez-vous des motivations pour évoluer ou vous améliorer? La plupart des gens le font, ou du moins, tentent de le faire pour se donner une bonne conscience.

Savez-vous que tous ces efforts et cette course vers l’amĂ©lioration de soi-mĂȘme provoque du stress et nourrit inconsciemment de l’auto-dĂ©valorisation? Parce qu’en cherchant Ă  s’amĂ©liorer, cela sous-entend que nous n’aimons pas certaines choses chez nous. De ce fait, nous souhaitons nous dĂ©barrasser de ces parties-lĂ  et voulons en acquĂ©rir de nouvelles que nous supposons ĂȘtre mieux. Mais nous voilĂ  pris au piĂšge dans le cercle vicieux de ne pas ĂȘtre assez bien ici et maintenant et penser devenir mieux
plus tard. 

DĂšs l’enfance, nous sommes conditionnĂ©s vers cette fuite en avant par l’éducation, l’école, les valeurs de la sociĂ©tĂ©, etc… Pourtant, un petit enfant ne se pose pas la question s’il est assez bien. Il n’a pas honte de lui-mĂȘme non plus. Il n’a pas peur de faire des erreurs ou de chuter. Mais l’adulte lui apprend Ă  faire attention au regard des autres. Alors, il commence  dĂ©velopper des sentiments de honte qui vont le poursuivre tout au long de sa vie. Et c’est surtout par rapport Ă  cela, Ă  la peur du regard des autres que nous, adultes, cherchons Ă  plaire en adoptant des comportements qui peuvent ĂȘtre contre notre nature mais qui conviennent au plus grand nombre. Et malheureusement nous camouflons des trĂ©sors qui regorgent Ă  l’intĂ©rieur de nous-mĂȘme.

Et si on essayait autre chose? Ne plus chercher Ă  changer ce que nous sommes, ni mĂȘme, ne plus essayer de nous accepter comme nous sommes. Et puis vivre, oser, oser ĂȘtre. Ne plus chercher Ă  se cacher, Ă  paraĂźtre, Ă  vouloir faire plaisir avant mĂȘme de se demander si cela nous fait plaisir. Laisser tomber le contrĂŽle et s’amuser, de nous, de nos dĂ©fauts, de tout! Cela ne va pas faire de nous des ĂȘtre irresponsables, mais des ĂȘtre plus humains, plus humbles et plus simples, qui ne se prennent pas la tĂȘtes en complications inutiles. 

A mes yeux, c’est une voie sensĂ©e pour participer Ă  un monde meilleur. Un monde d’humains dĂ©complexĂ©s, Ă  l’écoute de leurs richesses intĂ©rieures qui les emmĂšnent sur le chemin du bonheur. 

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